Je n’ai jamais dit ça à personne, mais quand j’avais trois ou quatre ans et que j’ai découvert ma sexualité par le biais de mon clito, je n’ai pas immédiatement identifié les sensations que j’avais à du plaisir.

Non, la première chose à laquelle j’ai pensé c’était que ce truc était une vraie torture.

Je ne comprenais pas ce que je ressentais quand je le touchais, ça ne faisait pas mal, mais ça ne faisais pas du bien non plus. En plus, ça dérègle l’esprit et on arrive plus à penser correctement.

Je croyais même que c’était une méthode de torture avérée, sans savoir ce qu’était un clitoris et encore moins un orgasme, je pensais qu’on pouvait torturer les femmes en leur titillant le clitoris, je suis très sérieuse.

Avec le temps j’ai grandis et j’ai appris plein de chose sur le sexe qui m’ont fais voir tout ça autrement.

Mais aujourd’hui, putain, je viens de me rappeler pourquoi à la base je pensais que c’était de la torture !

Je vous explique ; après un orgasme franchement pas terrible que j’ai eu dans mon lit devant un porn, je me suis dis qu’un deuxième ne pourrait pas faire de mal et je me suis laissée tenter par la douche.

Le truc c’est que déjà que je n’étais pas très excitée à la base, le deuxième n’a pas été facile à atteindre.

Et j’ai sentit le plaisir monter assez vite, jusqu’à ce qu’il atteigne ce stade d’avant l’avant-orgasme, et ce stade, c’est une torture sérieux ! J’avais envie de bouger comme une dingue, mais je ne peux pas avec le jet d’eau il faut être précis pour que le plaisir ne s’arrête pas. Et cette phase qui normalement dure quelques secondes, elle s’est transformée en minutes !

De longues minutes qui, je ne sais pas comment l’expliquée, ne sont pas franchement agréable mais en même temps je ne pouvais pas m’arrêter.

J’en voulais juste plus, j’en suis même venue à implorer à voix haute alors que c’est ridicule, je suis toute seule quoi ! C’était affreux, je ne sais sincèrement pas si ça m’a fais du bien ou du mal, je voulais juste avoir mon orgasme et il ne venait pas.

Au final, je l’ai eu, comme toujours. Et il était merdique sérieux. Nul.