Le journal d'une cochonne

69 Masturbation, discrétion et prise en flagrant délis

Dîtes-moi, mais c’est que nous sommes au numéro 69 ! Ahaha, je pensais écrire quelque chose de spéciale pour ce numéro, mais je n’ai pas d’idée, alors je vais juste vous parler de mon problème du moment.

Se masturber chez mes parents, c’est vraiment la croix et la bannière pour moi ! Est-ce que ça vous ai déjà arrivé à vous aussi d’avoir l’impression que le monde vous refuse votre partie de câlin solitaire ?

Depuis ma chambre, déjà, je ne capte pas bien internet. Donc, pour regarder du porn, c’est mort. Avant j’avais une chambre juste au-dessus de la pièce où il y avait la box, donc je n’avais aucun problème, mais depuis trois ans, mon père a décidé que je devais changer de chambre. Non, en fait, mon père à décidé que je voulais changer de chambre, ce qui ne pouvait pas être plus faux, mais mon père nie complètement la réalité sur mes désir. Il s’est mis en tête que je voulais cette chambre, alors que je lui ai clairement dis que non, et il ne m’écoute pas quand je lui dis que je veux retrouver mon ancienne chambre, donc je suis plus ou moins coincée dans celle-là.

Maintenant, quand je vais chez mes parents, je dors dans une toute petite pièce, où il y a juste mon lit et une étagère…

Je ne peux pas me masturber sur mon lit, parce qu’il grince énormément, il ne devrait pas faire autant de bruit, mais mon père à perdu la pièce pour resserrer les vis, et il n’a jamais pris le temps de le rafistoler autrement.

Dieux merci, j’ai une porte (pendant longtemps cette pièce n’en avait pas), mais il y a un bon centimètre d’ouverture entre elle et le sol, et cette pièce est tout près des escaliers, donc tout près du salon… Donc on entends absolument tout. Merci, papa.

Sans oublier que mon père à ses précieuses fleures juste sur le balcon devant ma chambre et qu’il vient s’en occuper dix fois par jours, et même des fois la nuit, donc niveau intimité, on vole très haut.

Autrement dit, si je veux le faire, c’est par terre, coincée entre l’étagère et le lit, à genoux, au cas où quelqu’un arriverait sans prévenir auquel cas il me faudrait vite me lever, et le plus difficile : il faut que je sois silencieuse.

Merci, papa. Sérieusement quoi.

Depuis que j’ai mon appartement, j’ai pris l’habitude d’être beaucoup plus libre, et je tolère désormais mal les contraintes. Chez moi, pas besoin de me préoccuper des bruits de grincements du lit, de mes doigts qui s’agitent en moi, voir même de mes faibles gémissements. Pas besoin de garder ma culotte sur la cheville, ni de la remonter brutalement en entendant quelqu’un monter les escalier.

Ceci dit, ce n’est pas pire que lorsque je logeais chez ma tante.

Je partageais ma chambre avec mon frère et mon cousin, donc ce n’était vraiment pas la peine de songer à le faire là.

Je le faisais sous la douche, et encore, vite fait, avec la trouille que quelqu’un entre (pas de cadenas à la porte).

Une fois, mon oncle est entré pendant que je prenais ma douche, un moment très gênant.

Oh, oh ! Vous savez quoi ! Je ne vous ai pas encore raconté la seule et unique fois de ma vie où je me suis faite surprendre !

J’avais je crois seize ans, et j’avais décidé de le faire dans la baignoire. Les deux jambes écartées de part et d’autre de la baignoire, offerte comme c’était pas possible, le pommeau de douche dévissé, et le jet d’eau droit entre les jambes sur le clitoris.

J’avais prévenus que je prenais mon bain, pourtant !

En plein milieu de mon orgasme, j’ai entendus la porte s’ouvrir, mais je prenais tellement de plaisir que c’était impossible de m’arrêter. Impossible. Ça vous fait ça aussi quand vous avez un orgasme ?

Au milieu de mon plaisir, en pleine extase, qui j’ai le plaisir de voir ?

Mon père, évidemment. Lui et son putain de putain de manque de respect pour mon intimité. Je vous raconte pas comme j’étais chamboulée, le visage de mon père, choqué avec ses yeux grands ouverts, est la bien la dernière des dernières chose que je veux voir pendant que je jouis ! Sans oublier que je ne veux pas non plus qu’il me voit. J’ai eu l’orgasme le plus raté du monde, ce jour là !

Nous n’en avons jamais reparlé, ceci dit. Il a tout de suite fermé la porte quand il m’a vu, j’ai juste eu le temps d’enregistrer le regard choqué sur son visage !

Un jour, il était énervé, je ne sais plus pourquoi, et il s’est mis à m’engueuler comme quoi j’utilisais trop d’eau. Il l’a fait devant ma mère, qui ne comprenait pas en quoi j’utilisais plus d’eau que qui que ce soit d’autre, et mon père à lancé plusieurs fois : "Elle sait très bien de quoi je parle ! Elle sait très bien ce qu’elle a fait !"

J’étais gênée à un point inimaginable ! Ma mère m’a demandé de quoi il parlait, mais bien sûre, j’aurais préféré mourir plutôt que de lui répondre.

Maintenant que j’y pense, mon père à toujours eu ce genre de comportement chelou par rapport à moi.

Plusieurs fois quand j’étais ado, je me levais tard dans la matinée, et mes parents me demandaient à quelle heure je m’étais couchée. Parfois, quand je répondais, mon père disais : "Non, à cette heure là tu étais encore réveillée, je t’entendais gigoter dans le lit."

Il insistait parfois sur le mot "gigoter", et je ne pouvais pas m’empêcher de penser (encore aujourd’hui d’ailleurs) qu’il savait que je m’étais masturbée, que c’était ce qu’il avait entendus, et que c’était à ça qu’il faisait référence…

Beurk ! Mon adolescence a vraiment manquée d’intimité ! J’ai pendant longtemps eu le sentiment confus que mes parents m’entendaient, et c’était très désagréable.

Il faut voir ce que je faisais pour être sûre de ne pas être entendus ! Assise sur une chaise, les jambes écartées sur le bureau. Par terre, ou debout contre le mur, avec la télé allumée pour être sûre de couvrir le bruit…

Quand j’étais chez ma tante, j’allais même parfois dans le jardin. C’était chaud quand même, déjà parce que je devais y aller la nuit, pour être sûre que personne ne me voit, et puis je devais sortir discrètement, pour ne pas attirer les soupçons. Aller dans la cuisine sans se faire voir, ouvrir et fermer la porte le plus silencieusement possible, et puis le plus stressant de tout : faire attention à ce que mon oncle ne décide pas de sortir le chien pendant que je serai dehors !

Qu’est-ce que je pourrais dire si il arrivait devant moi, après avoir allumer la lumière ? "Oui, alors heu… Ben j’aime bien venir dans le jardin dans la nuit noire incognito parfois" ahaha ça aurait été… Drôle, dans un sens.

Donc je le faisait là, assise sur la pierre froide des escaliers, dans la fraîcheur, sans retirer ma culotte. Malgré le fait que je le faisais vite et dans une certaine anxiété, c’était quand même bon, voir libérateur.

Les orgasmes, c’est comme une drogue, une fois qu’on y a goûté, qu’on sait comment en avoir, c’est finit. Il me faut ma dose presque quotidiennement, perso.