Le journal d'une cochonne

59 Sex shop

J’ai vraiment trop trop honte, mais trop trop trop honte !

Hier, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai décidé d’aller trouver un sex shop en ville (meilleure idée du siècle, je vous jure). Le premier que je trouve, je n’ose pas rentrer dedans, il a l’air trop bizarre, et l’opération s’avère plus gênante que prévue.

Le deuxième que je trouve, je prends mon courage à deux mains, j’ignore les gens dans la rue qui pourraient potentiellement me voir entrer là-dedans. Je regarde la porte, il y’a marqué que c’est ouvert et interdis aux mineurs et je trouve un courage de dingue pour poser ma main sur la poignée, je la baisse et… Ça ne s’ouvre pas. Je tire un coup dans l’autre sens, des fois que je ne sache plus comment s’ouvre une porte, mais rien.

Du coup, moment de honte suprême. Après deux/trois secondes d’attentes, je me suis carapatée sans demander mon reste.

En repassant devant la rue pour aller à l’arrêt de bus, j’ai vu un homme devant le sex shop qui avait l’air de chercher quelque chose, je me demande si ce n’est pas le vendeur qui est venu voir ! Ou alors c’était vraiment fermé et je me fais des idées, je n’en sais rien.

Et c’est là que j’ai réalisé que j’avais de toute façon encore trop honte pour oser y aller. J’y ai pensé toute la semaine, persuadée que ça ne me poserai pas de problèmes, que j’étais désormais en complète acceptation avec moi-même, que je n’avais plus honte, mais preuve en est du contraire.

Oh seigneur, seigneur, seigneur !

Il y a désormais deux options qui s’offrent à moi. Soit je trouve un objet du quotidien qui me convienne, ou en tous cas qui soit plus pratique que la bombe de déo que j’avais avant ou… Je commende mon sex-toy en ligne.

Quoi qu’il en soit, ça devra attendre un peu, dans les deux cas, malheureusement j’ai pleins de problèmes urgents à régler avant de pouvoir m’accorder un peu de temps pour moi.