Le journal d'une cochonne

54 La fumée, les cigarettes

Aujourd’hui pour me remonter le morale, mon ami Don m’a emmené dans un bar à chicha. Il sait que j’aime bien ça. Je ne fume pas du tout de cigarette ni quoi que ce soit d’autre, mais à l’occasion j’aime bien faire une chicha, c’est agréable.

Je trouve qu’il y’a quelque chose de terriblement sensuel à voir la fumée s’échapper de la bouche. Oh mon dieu, oui, j’adore ça. Je prend une grande inspiration, je penche la tête en arrière et, les yeux mis-clos, je regarde la fumée qui s’envole. Je sens sa caresse sur l’intérieur de ma bouche, ma langue, mes lèvres et j’oublis tout… La fumée est magnifique ; elle bouge avec grâce, comme si elle dansait, et elle a un parfum de fruit (de la pomme, pour ce soir). Et à ce moment là, je me sens tellement… Désirable.

Je me sens à la fois fragile, vulnérable et sensuelle, objet de fantasme, femme fatale, ou même femme tout court. Oui, il y’a vraiment quelque chose de terriblement sexuel là-dedans !

Peut-être que je suis un peu fétichiste sur les bords… Fétichiste de la fumée, ça existe ?

Après une rapide recherche je viens de voir qu’il existe le fétichisme de la cigarette. Ce n’est pas tout à fait pareil, mais pourquoi pas ?

C’est vrai, les cigarettes c’est d’un sexy, mon dieu ! Ça a un côté terriblement virile et si.... Excitant ! C’est masculin et enivrant ! Je ne peux pas l’expliquer mieux que ça. Je crois que ça va devenir mon nouveau fantasme : l’homme qui fume. Ou la femme qui fume, pourquoi pas ! Oh oui, damn, ce serait sexy aussi !

J’ai vraiment passé une bonne soirée, Don était aux petits soins pour moi. On a fait des blagues sur le sexe pendant toute la soirée, et on en a parlé aussi. Je devais sûrement paraître un peu lourde d’ailleurs… Avec mes blagues pas toujours très subtiles… Mais des fois, je n’arrive pas à me vivre autrement que comme ça. Je me sens tellement à l’aise quand je fais ce genre d’humour que c’est difficile pour moi de m’arrêter.

Par exemple, Don me demande quel est mon signe du zodiac chinois et je lui ai répondus, comme lorsque nous étions avec Emma, que "Je suis une grosse chienne". Ça, passe encore. Lorsqu’il s’est exclamé "ça vous en bouche un coin" j’ai répondus "Et pas qu’un seul !" avec une spontanéité qui m’a moi-même déconcertée !

Il y a aussi l’éternel leitmotiv du : "Don, je vais devenir prostituée !

-Okay, moi aussi ! On a qu’à faire ça !"

En plaisantant bien sûr… Enfin je crois.

On a aussi passé au moins une demi-heure à essayer de déterminer la taille du rayon de mon bracelet pour la comparer aux sex-toy que j’ai vu en ligne et aux (peux) de pénis que nous avons eu l’occasion de manipuler. 3,5 centimètres, on est d’accord que c’est vachement gros, non ? !