48 Le bras de Sacha
Je suis tendue au possible ! Tellement tendue que j’ai même pas envie d’un orgasme, c’est vous dire ! Je viens de passer deux heures à essayer de faire une dissertation pour rattraper une très mauvaise note que j’ai eu, mais c’est mort, trop difficile, j’abandonne. Si je ne m’y prenais pas à la dernière minute, aussi… Mais étant donné qu’il faut la rendre demain, je laisse tomber, je n’aurais jamais le courage de ma casser la tête toute la nuit !
Cette après-midi, j’ai faillis arriver en retard à un devoir parce que juste avant de partir, j’ai eu une de ses envies de me masturber ! J’avais environs 5 minutes, et j’ai mis dix minutes… Résultat voilà ! Je suis arrivée à mon devoir satisfaite et pas en retard mais avec les mollets en feu !
J’ai cours tard le mercredi soir… Pour rire, j’ai passer mes ongles sur le bras de Sacha en faisant semblant de la griffer. Je fais ça parfois avec mes amis mais à ma grande surprise, Sasha en a redemandé. D’habitude, mes amies rient en sursautant, certaines même ne semblent pas apprécier. Mais après ça, Sasha m’a fait lui griffer le bras pendant presque toute l’heure.
Je suis toujours partante pour les preuves d’affections, au bout d’un moment, j’ai arrêté de la griffer et j’ai juste caresser son bras avec la pointe de mes doigts. Et puis je me suis dit que ce n’était peut-être pas une bonne idée de faire ça. On peut faire ça avec une amie ? J’ai caressé l’intérieur du poignet (une fois Emma me l’a fait et je jure que j’ai tellement aimé ça que j’avais l’impression que ça me brûlait). Je ne sais pas pourquoi mais sur le coup ça m’a parut tellement sensuel… Laisser mon index remonter sur son poignet, dans le creux de sa main, sans oser aller jusqu’à la paume…
Mais Sacha n’avait pas l’aire de ressentir la soudaine tension sexuelle qui me pesait. Devant son naturel et sa persistance à toujours me redonner son bras, j’ai finis par me détendre et oublier que j’étais gênée pour juste profiter de ce moment d’amitié.
Le fait est que des fois je ressent cette tension avec des personnes avec lesquelles je ne devrais absolument la ressentir. Vous savez, comme quand on ne peut pas s’empêcher de s’imaginer en train de coucher avec quelqu’un alors qu’on en a même pas vraiment envie… Ça vous arrive parfois ?
Ça m’est arrivé de me sentir comme ça par rapport à mon oncle par alliance… Aucune idée de pourquoi ! Je ne l’aime pas du tout, et il me fous la trouille ! Je suppose que c’est parce qu’il sent la virilité à plein nez… Ou parce que mes tendances maso sont vraiment plus poussées que ce que je pensais !