Le journal d'une cochonne

95 L'idée du viol

Je crois pas que je suis lesbienne finalement.

Tout à l’heure, comme j’en ai l’habitude, il m’a prit l’envie soudaine de me masturber. Comme tous les jours, comme pendant toutes les vacances, moins j’ai de choses à faire, plus j’ai envie d’orgasme. J’ai donc commencé à me toucher sur le lit en prenant mon temps, en essayant de me focaliser sur des pensées sexy et sur les sensations que j’éprouvais.

Des fois je suis assez mécanique, je fais les choses par habitude et je m’en rend même plus compte. Souvent quand je me masturber, mes pensées finissent par s’égarer et je me retrouve en train de jouer avec mon clito tout en pensant à complètement autre chose comme le fait que je dois racheter des sacs poubelles, par exemple. Mais je m’égare.

En pleine séance de caresse, j’ai soudainement eu envie d’aller avoir mon orgasme sous la douche. Ni une ni deux, j’ai fais valdinguer mon soutien gorge, j’ai dévissé le pommeau de douche et j’ai dirigé le jet d’eau droit sur mon clitoris. Putain les sensations sont vraiment différentes, c’est mieux qu’avec mes doigts, vraiment.

Il m’a pas fallu longtemps pour perdre la tête sous l’effet du plaisir. Je me suis mise à penser à des lesbiennes alors que je sentais l’orgasme approcher. Genre, une fille bien dominatrice qui aurait sa langue entre mes cuisses, jouant avec mon clito. Mais l’orgasme ne venait pas… Et puis mes pensées ont commencées à se perdre ailleurs et je me suis imaginée en train de me faire prendre par un gardien de prison qui me forcerait à le satisfaire.

Et là, boum, feu d’artifice. Ma respiration était si saccadée que j’étais sur oxygénée et je ne comprenais plus rien, j’ai gémit comme jamais pendant l’orgasme, je crois que j’ai presque crié même. Après j’ai coupé l’eau et je suis restée gelée sur place, complètement épuisée, assise dans la douche et j’ai juste posé ma tête contre les carreaux et j’ai fermé les yeux. L’après orgasme…

Donc je pense que je ne suis pas lesbienne, mais je suis quand même sacrément déviante.

Pourquoi je suis tellement excitée par l’idée de l’abus ? Le viol ? C’est dingue ça. C’est vraiment l’idée d’être utilisée comme un objet qui me fais jouir, quand j’ai atteins l’orgasme, dans ma tête je me disais : "oh oui, viol moi" ce qui ne fais absolument aucun putain de putain de sens.

J’ai même plus envie d’en parler maintenant.