Le journal d'une cochonne

100 A really bad girl

Wouhou, c’est la page 100 ! Pour fêter ça, j’ai officiellement décidé de donner le lien de cette stupide vidéo à quiconque me la demandera, because why not ? Je crois que mes pieds ne touchent plus le sol, je me sens comme un genre de célébrité anonyme (wesh, ça s’appel un oxymore, mais ça n’a jamais été aussi logique que dans ma situation).

Si seulement j’avais juste un tout petit peu plus confiance en moi, je me lancerais vraiment dans le porno. J’aurais déjà des fans parmi vous si je le faisais ?

Qui sais, peut-être d’ici un ou deux ans. À force de vomir comme ça, je vais bien finir par enfin ressembler à quelque chose, non ? Je pourrais peut-être même tourner ces espèces de porno bizarres où les acteurs se vomissent les uns sur les autres. C’est un peu dégoûtant, mais là encore, depuis quand ce genre de chose m’arrête ?

J’ai toujours voulu de l’attention. Peut-être que je me sers du sexe pour me rendre spéciale, ou pour avoir l’impression de l’être. C’est stupide.

Tout à l’heure, je suis sortie avec des amis. Il y avait une majorité de filles, des filles beaucoup plus jolies que moi. Sur le front de mer, il y avait bien entendu des garçons, ce genre de mec un peu cagnard, vous savez. Ils ont sifflés mes copines. Pas moi, bien sûre. Je passe tellement inaperçue. Je dois avoir l’air d’une fille banale, voir prude (on me dit souvent que j’ai l’air comme ça, allez savoir pourquoi).

Quelle ironie, car de tout notre groupe, je suis la seule qui serait susceptible de répondre favorablement à leurs avances. Ou du moins d’être excitée à l’idée de coucher avec eux.

Surtout en ce moment, je ne sais pas ce que j’ai, mais un rien m’excite. L’autre jour en cours, j’ai repensé aux commentaires sous ma vidéo et j’ai mouillé comme c’est pas possible. Ça m’arrive souvent de penser au sexe en cours, mais être excitée à ce point, ça n’était plus arrivé depuis le collège. Quand je suis rentrée chez moi, la première chose que j’ai fais a été de me masturber, of course.

Si seulement ces mecs savaient ce qu’il se passe dans ma tête… Peut-être qu’on me regarderait différemment.